Avez-vous déjà envisagé que vos problèmes de peau (acné, eczéma, psoriasis ou encore rosacée) puissent être liés à votre état intérieur ?
Commençons par étudier un peu plus en détail ce qu’est la peau, à quoi elle sert et quels sont ses liens avec le cerveau.
La peau, kazako ?
La peau est le plus large organe du corps et elle est constituée de plusieurs couches de tissus que l’on appelle épiderme, derme et hypoderme. Elle contient principalement de l’eau, des cellules et des fibres d’élastine, d’acide hyaluronique et de collagène.
Avec l’intestin, le foie, les reins et les poumons, la peau est l’un des 5 émonctoires qui permettent l’élimination des toxines par la sueur et le sébum.
La peau sert avant tout de barrière de protection entre notre être intérieur et l’extérieur. De plus, elle a également une fonction thermorégulatrice, elle permet la perception sensorielle ou encore d’absorber certaines substances.
La peau subit régulièrement des influences internes et externes qui peuvent perturber son bon fonctionnement. Voici une liste non-exhaustive d’agressions qui ont un impact direct sur la peau :
- Une alimentation déséquilibrée
- L’état hormonal
- Le stress et les émotions négatives
- Une routine beauté pas adaptée à ses besoins
- Certains produits chimiques contenus dans les produits d’hygiène
- Le manque d’hydratation
- La fatigue
- La pollution
- Le soleil
- Le manque d’exercice physique
- Le tabac, l’alcool et les drogues
Liens entre la peau et les émotions
Il est aujourd’hui prouvé qu’un état de stress ou une émotion négative chronique peuvent engendrer des maladies dites psychosomatiques. Cela signifie donc que l’esprit inflige une maladie au corps.
L’état intérieur a donc un véritable impact sur la santé physique générale. En conséquence, un déséquilibre récurant peut provoquer ou aggraver certaines pathologies, voire même avoir une influence négative sur les défenses immunitaires.
Plusieurs études ont établi l’impact des émotions sur la peau. Il est d’ailleurs intéressant de souligner qu’à l’état embryonnaire, la zone qui donne naissance aux cellules de la peau et du cerveau est la même. Cela signifie donc que la peau va être directement impactée par le ressenti émotionnel.
Mon histoire avec l’acné (version courte)
Si je vous parle de tout cela, c’est parce que j’ai vécu une situation qui m’a empoisonné la vie durant plusieurs années et je suis aujourd’hui convaincue que mon corps exprimait un malaise émotionnel que je ne voulais (ou ne savais) pas voir.
Arrivée soudaine des problèmes
À l’âge de 30 ans, j’ai connu une subite et violente acné adulte, qui a pointé le bout de son nez sans aucun signe avant-coureur (comme le changement de moyen de contraception pourrait l’être, par exemple). Pourtant dans ma vie tout allait bien en apparence : un job sympa, une relation amoureuse stable, une vie sociale épanouie, une famille aimante, etc.
Petite cure de Roaccutane
Bien évidemment, quand on se retrouve avec des boutons sur tout le visage, le premier réflexe est de passer par la case dermato. Mal m’en a pris… après littéralement 5 minutes de consultation, je me suis retrouvée avec un traitement extrêmement lourd et agressif de Roaccutane, y compris les prises de sang mensuelles qui vont avec pour vérifier que le traitement ne fait pas trop de mal à mes organes ! J’étais tellement à bout que j’ai pris ce traitement durant plus de 4 mois, mais sans voir de résultats.
Prise de conscience
J’ai finalement tout stoppé et je me suis peu à peu tournée vers le naturel à la suite de la lecture d’une phrase qui m’a mis LA claque : tous les traitements de type Roaccutane s’attaquent aux symptômes et non à la cause du problème. Le corps est une mécanique de précision qui tend intrinsèquement à l’équilibre. Donc, lorsqu’on a un problème de peau à l’âge adulte cela révèle un déséquilibre qu’il est nécessaire de régler.
Impact du mental
Plusieurs facteurs ont finalement contribué à me débarrasser de mes problèmes de peau, mais j’aime insister sur le fait que le facteur mental a été clairement prédominant. Certains éléments de ma vie ne me convenaient plus, mais je n’avais pas le courage d’opérer des changements. De plus, j’étais obsédée par mon acné, je passais tout mon temps libre à chercher solution miracle après solution miracle et je me repliais socialement jusqu’à en arriver à vivre dans un certain isolement, car je n’acceptais et n’assumais pas tous ces boutons. C’est vraiment quand j’ai enfin pris certaines décisions dans ma vie personnelle et que j’ai commencé à lâcher prise en portant mon attention sur autre chose que mes problèmes de peau que j’ai commencé à voir des améliorations.
Passage au naturel
L’arrêt des cosmétiques conventionnels et le passage au naturel auront également contribué grandement à l’amélioration de l’état de ma peau, après près de 4 ans de galère. Ma peau aura mis finalement environ 6 mois à se rééquilibrer, car oui, il faut accepter l’idée que ce processus prend du temps et que c’est finalement tout à fait normal.
Briser le cercle infernal
La clé est vraiment de trouver la force intérieure pour arriver à briser ce que j’appelle le cercle infernal : j’ai de l’acné -> je développe un complexe -> je me sens mal dans ma peau -> cet état mental engendre un stress -> certaines hormones vont être stimulées ce qui va avoir pour conséquence de créer un état inflammatoire dans le corps -> cet état inflammatoire est propice au développement de l’acné -> j’ai plus de boutons -> je suis d’autant plus complexée -> …
Il est donc vraiment important de faire une introspection sur soi pour voir s’il n’y a pas quelque chose qu’on n’a pas envie de voir, mais qui ne nous convient pas ou plus. Ensuite, il faut réussir à lâcher prise, oublier ces boutons tant bien que mal et se focaliser sur les choses positives de la vie, de sa vie. Pratiquer une activité régulière comme de la méditation, du yoga ou simplement prendre quelques minutes pour respirer profondément aide à se reconnecter à soi-même et à lâcher prise.
Cela peut paraître très cliché, mais sincèrement le bonheur est le meilleur produit cosmétique et également le meilleur médicament. Je ne peux que vous conseiller de vous faire plaisir et de vous mettre en quête de ce qui vous rend réellement heureux sans culpabiliser – car oui on pourrait vous traiter d’égoïste – mais après tout c’est quand même quand on est au top de nous-mêmes qu’on peut apporter le plus aux autres.
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spread the green,
Géraldine